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La cohabitation, c’est le refus de s'engager; c'est:

 

i. vouloir prendre sans vouloir se donner.

 

ii. Mon épanouissement passe avant celui de l’autre

 

iii. refuser d’aimer inconditionnellement; Celui des deux qui aime plus et veut se marier vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il doute de sa valeur car celui qui prétend l’aimer refuse de l’aimer inconditionnellement.

 

iv. Chaque rupture rappelle que la cohabitation n’était qu’un prêt sous condition.

 

v. Une porte ouverte au désengagement:

« On ne se marie pas, car on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve ». Ce genre de paroles représente bien ce qu’est l’union « libre »: libre de se laisser lorsque les circonstances changeront; ces mots ouvrent la porte au désengagement: « Nous nous aimons ici et maintenant, on verra bien si ça marche à l’avenir… »

On prend ainsi une position de spectateurs du film de notre amour . On se tient à l’extérieur et on observe. On adopte des attitudes d’indépendance, de doute, d’individualisme, de l’ici et maintenant.

 

“Vivre en union libre, c’est vouloir obtenir tous les droits tout en évitant les responsabilités”. C’est s’engager à ne pas s’engager!

"Le mariage, c’est lorsque deux deviennent un. La cohabitation, c’est lorsque deux demeurent deux." Phillip Hodson, a fellow of the British Association for Counselling and Psychotherapy

 

Il faut être honnête et réaliste: la popularité de l’union “libre” favorise la fuite. Ne pas fuir demande UN ENGAGEMENT. Un engagement à condamner toutes les portes de sortie.

On a opté pour l'union libre, par crainte du divorce et de l'échec.

 

LE SENS DE L'ENGAGEMENT

 «Ce n’est pas l’amour qui maintient le mariage mais davantage le mariage qui soutient l’amour» Dietrich Bonhoeffer

 

a. Le développement durable en amour!

 

Au sein d'une culture où tout semble porter vers l'éphémère, le vœu de durer continue à habiter l'amour. Une enquête en France montre que, parmi les jeunes vivant en couple, huit sur dix pensent que le préférable est que leur union dure toute la vie (IPSOS, Ça m'intéresse, Août 1998). Signe sans doute d'une intuition, selon laquelle il faut du temps pour apprendre à aimer.

D'après une étude réalisée en 2007 par Léger Marketing, 90% des Canadiens sont convaincus qu'il est possible d'être heureux avec la même personne pendant toute une vie, alors que seulement 7% affirment le contraire.

Qu’est-ce que ça change, un contrat à vie?:

  • C’est passer de l’indépendance à l’engagement, du doute à la foi, de l’individualisme à la soumission mutuelle, de l’ici et maintenant à la vie entière.

  • C’est un changement radical ! C’est passer du prêt à l’autre au don à l’autre. Seul le don crée la rupture avec l’individualisme et donne la base d’une création nouvelle : le couple.

  • L’amour, pour s’épanouir, exige une « folie », celle de se donner à l’autre, et réciproquement. (Cohabiter ou se marier, p101)

  • Ainsi l’engagement est un garde-fou contre la fuite. Pas une prison, mais un cadre à l’intérieur on décide de rester pour travailler à une relation long terme.

  • L’ENGAGEMENT est un fondement posé à l’avance, en vue des difficultés à venir.

  • Le mariage permet à l’amour de grandir sans angoisse de rupture dès qu’une difficulté de taille s’annonce.

  • Le dialogue est facilité, car l’avenir du couple n’est pas en péril: « Le dialogue fait vivre l’union et c’est cette certitude d’une union définitive qui fait vivre le dialogue ». Terlinden, p.158.

« Je suis prêt à prendre le risque de lier nos destinées même en ne connaissant pas ce que l’avenir nous réserve »! Ça, c’est de l’amour, bien mieux que: je t’aime tant que ça durera!!

« L’assurance que l’on est unique pour quelqu’un est peut-être la plus forte satisfaction qu’un être humain soit appelé à connaître ». Claude Hullin (cité dans se marier ou cohabiter).

 « La certitude d’être aimé construit la personne. Le doute la détruit. À toi de décider ce que tu veux offrir à l’autre ». Michel Quoist.

"S’il y a un tabou qui persiste de nos jours, c’est bien celui du mariage. La révolution sexuelle ayant eu pour objectif de détruire cette institution, il y a aujourd’hui peu de personnes pour affirmer les vertus de l’engagement matrimonial. Pourtant, de nombreuses recherches révèlent les effets bénéfiques du mariage par rapport à l’union libre et au célibat. Devant ces faits, certains auteurs recommencent à dire que la complicité et une bonne communication menant à une intimité profonde stimulent l’érotisme et que ces deux éléments ne peuvent survenir qu’à l’intérieur d’une relation fidèle et durable. Toutefois, bien que ces penseurs parlent d’engagement ferme et stable, ils n’osent pas encore prononcer le mot « mariage ». À l’heure où nous n’avons aucune difficulté à utiliser sans détour le vocabulaire sexologique, il semble que le fait de nommer un mariage un « mariage » soit devenu un exercice périlleux et exténuant! Par quel phénomène avons-nous honte de parler du mariage? N’est-ce pas parce qu’il souffre d’une mauvaise image et est entaché de fausses conceptions héritées de la révolution sexuelle? Il y a ici plus qu’une simple question de vocabulaire. L’enjeu est la perte des valeurs qui entourent le mariage. Outre l’exclusivité, l’union conjugale véhicule des notions importantes: la mémoire des vœux, le témoignage public, l’occasion de réjouissances, le contrat d’alliance, la rencontre des familles, la clarté de la filiation. Et que dire de l’engagement à persévérer malgré les épreuves et à partager chaque jour les mille petits plaisirs de la vie sur lesquels se construit l’intimité? Que dire de la satisfaction de voir s’accroître un patrimoine familial commun? C’est ici que nous saisissons toute l’importance de ce rite fondamental qui a été pratiqué depuis des siècles, en divers lieux et par différents types de sociétés humaines. Sans les balises du mariage, les adultes pensent de nos jours pouvoir vivre d’éternelles fréquentations." (Michel Robillard; Une révolution à achever. p.57. Voir ses ouvrages sous Liens)

 

b. Le sens de la parole donnée

 

Un grand nombre considère que l'amour seul suffit pour durer.

Mais les statistiques démontrent le contraire: ceux qui ne s’engagent pas durent moins.

Certains prétendront que c’est parce que ceux qui s’engagent s’encagent! Que ce soit le cas pour quelques-uns ne veut pas dire que cela représente la majorité. Mais c’est SURTOUT passer à côté d’une vérité formidable: le sens de la parole donnée, vérité aujourd’hui occultée et bafouée, mais qui demeure tout de même vraie et efficace quand on lui donne la valeur qui lui revient.

"Le langage ne fait pas que représenter le monde qui nous entoure, il l'engendre".  Noémi Mercier, l’Actualité, mai 2018

 

c. Les mots ont une portée et une puissance

 

i. Ils établissent, construisent ou détruisent. Ils peuvent donner la vie ou la mort.

 

ii. Nommer, c’est donner vie, mettre au monde, créer quelque chose

 

iii. Ne pas oser déclarer une parole d’engagement, c’est, par ricochet, reconnaître que cette parole a une valeur et une portée

 

iv. Quand on ne dit pas, on crée l’incertitude

 

v. Dire que de se marier ne change rien, c’est démontrer que l’on ne reconnaît plus la valeur des mots prononcés

 

vi. Mais au moment où la personne donne une valeur aux mots d’engagements, ces mots ont une puissance; puissance de vie, de durée, de force. L’engagement demeure un outil fondamental pour construire. Toute la stabilité d’une société repose sur une multitude d’engagements, de serments, de contrats, de baux, de promesses. Les serments ont une valeur; le monde a cessé de tenir parole, de respecter sa parole, mais on jure encore devant le juge. Dieu lui-même s’engage et respecte Sa parole donnée.

 

vii. Il y a une valeur dans l’engagement; ce n’est pas parce qu’on le brise que cet engagement n’a pas de valeur. Le problème n’est pas de prendre un engagement, mais de le briser; c’est une trahison. Cesser de s’engager parce que les autres avant nous, nos parents, ont brisé leur engagement, est un faux motif: nous ne faisons que perpétuer un mal social de désengagement.

 

viii. Les mots ouvrent et ferment des portes. Si je dis: « On ne se marie pas, car on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve », j’ouvre une porte, celle de la fuite et du désengagement. Si je dis: « Je te marie jusqu’à ce que la mort nous sépare », je ferme la porte de la fuite vers lesquelles des circonstances adverses pourraient me pousser. La parole donnée offre un point d'appui, elle fait référence. « Si nous tenons parole, la parole nous tiendra », disait joliment France Quéré.

 

d. La valeur d’une promesse

 

 Si la parole en soi a une valeur, c’est donc aussi et surtout la valeur que nous donnerons à la parole qui fera la différence. Celui qui prononce une parole en pensant qu’il pourra la renier mine la valeur de la parole donnée, et pèche par hypocrisie.

 Le mariage ou l’union civile est un acte de parole solennelle. Il est essentiellement cela. Rien ne pourra remplacer la mémoire de cette promesse par laquelle chacun consent à être lié à l'autre. Veux-tu être mon époux/se ? – Oui. Chacun pressent que cela va plus loin que « je t'aime » ou même que « je t'aimerai toujours ».

Il s'agit de changer de statut et de consentir mutuellement à le faire l'un à l'égard de l'autre. Aussi réelles que soient les ressemblances entre le concubinage et le mariage ou l’union civile, il y a et il y aura toujours une différence entre avoir ou ne pas avoir prononcé, à haute voix et devant témoins, une telle parole.

 

e. La promesse et le temps

 

Prendre conscience du prix de la promesse, c'est être déjà sur la voie du dépassement de l'immédiat.

La promesse, c’est affirmer que c’est normal de prendre du temps pour apprendre à aimer. On s’unit pour se donner du temps. En donner à l'autre, et déjà à soi-même : le temps d'apprendre à aimer.On se marie parce que ça prend toute une vie pour apprendre à s’aimer!

 

f. Être un homme de parole

 

i. La difficulté à s’engager est peut-être le phénomène d’hommes qui ne sont pas des hommes. Des hommes qui n’osent plus risquer, prendre des responsabilités, faire face aux défis et prendre courage. Des hommes en manque de colonne

 

ii. Je parle des hommes, et non des femmes, parce que souvent les femmes attendent que l’homme s’avance, et que c’est aussi à l’homme de prendre l’initiative (et à la femme d’inspirer) dans son rôle de responsable de prendre soin et de veiller sur la femme.

 

iii. Je pose donc la question: notre société est-elle affectée par ces pères manquants qui ont fait des fils manqués, selon l’expression de Guy Corneau, et qui fait que nous sommes en manque d’hommes responsables, d’hommes vraiment masculins dans le vrai sens de ce mot: sentiment de force intérieure, capacité de foncer, d’initier, de prendre des risques, de relever les défis, de porter le poids des responsabilités.

 

iv. Je dirais donc aux hommes: ayez le courage de reconnaître vos craintes et vos faiblesses, et de rechercher tous les supports disponibles pour vous fortifier et devenir des acteurs dynamiques pour une société en santé, en commençant par le couple et la famille.

 

« Je suis fils de ma loi. Elle ne me « réprime pas », elle me fait être!... Grâce à elle je deviens un homme, c’est-à-dire une conscience qui résiste, qui affirme sa différence et dit non à l’absurde, au chaos du caprice... Transformer le hasard en destinée est un des plus singuliers privilèges de l’homme, c’est la création personnelle (le mot n’est pas excessif) de deux amants. Le pouvoir de promettre fait de nous des êtres à part, il nous constitue en tant qu’hommes. » Jean Onimus (cité dans cohabiter ou se marier, p 161)

 

g. La vraie fidélité

 

 Faire la différence entre la fidélité-résultat et la fidélité-résolue:

 La fidélité-résultat résulte du bon fonctionnement du couple, des gratifications que chacun peut tirer de la relation : on est fidèle parce que ça va entre nous deux.

 La fidélité-résolue est l'objet d'un vouloir. Elle n'est pas seulement l'effet de causes, mais visée comme fin. Elle se réalise comme une construction.

 

h. L’engagement devant témoins

 

 i. La promesse déborde l'intimité ; elle appelle des témoins.

 

ii. Les témoins resteront la mémoire vivante de cet acte de parole. Fidèles l'un à l'autre, mais aussi fidèles au témoignage de ceux qui étaient présents autour de nous ce

jour-là, et qui ont cru à notre engagement. Mémoire communautaire.

 

iii. La société y croit encore (signature de contrats) comme valeur d’attestation

 

iv. Cette parole ose aussi prendre la forme de l'écrit, en confiant les signatures des uns et des autres à la mémoire sociale des registres.

 

i. Mariage, ou union civile, rite de passage

 

i. Les rites de passage sont une notion égarée, oubliée de nos jours.

 

ii. Utiles à l'être humain. Ils l’aident à se structurer

 

iii. Le mariage ou l’union civile en est l'exemple le plus caractéristique. Il indique nettement un changement de statut et de position sociale.

 

iv. Souvent ceux qui cohabitent sans se marier quittent si progressivement leur famille que parfois ce départ est incertain, jamais achevé, jamais assuré.

 

 

v. Le mariage ou l’union civile est un acte éminemment social, qui n'unit pas seulement les époux entre eux, mais le couple à la société par l’adhésion à un certain nombre de règles et d'obligations.

Ex. Article 392. (Mariage) Article 521.6. (Union civile) Les époux ont, en mariage, les mêmes droits et les mêmes obligations. Ils se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. Ils sont tenus de faire vie commune

 

vi. Entrer en institution, c'est accepter de ne pas être les seuls auteurs, les seuls acteurs de notre lien. C'est ne pas croire en la toute puissance de l'amour, accepter d'avoir d'autres références que celui-ci. C'est vouloir offrir au sentiment lui-même un cadre qui le protège, le cas échéant, contre ses propres errances.

 

vii. Ce n'est pas douter de l'amour que de reconnaître ses fragilités. Au contraire, c'est davantage croire en lui que consentir à ce qu'il est, c'est-à-dire vulnérable. L'opposition romantique entre l'amour-sentiment d'une part et les froides règles du droit d'autre part est un signe d'immaturité. C'est une marque de réalisme qu'accepter de marier l'amour et le droit.

« L'institution conjugale, écrivait Roger Melh, n'a pas devant la passion une force invincible. Du moins permet-elle d'attendre des jours meilleurs ; du moins laisse-t-elle du temps pour la réflexion, le retour sur soi. Elle retarde l'irrémédiable, et c'est déjà beaucoup. Car un irrémédiable retardé a quelques chances d'être vaincu. » (Essai sur la fidélité, PUF, 1984).

Se marier, c'est ne pas compter que sur ses propres forces. C'est un acte d'humilité.

viii. Le mariage devant Dieu

L'ouverture à plus haut ou à plus profond ; les époux viendront puiser auprès de l’Auteur de l’amour la force et les instructions dont ils auront besoin

Ont dit que ceux qui pratiquent une religion ont une fois et demi plus de chances d’avoir un bon mariage que les non pratiquants, et ont moins de risque d’échec.

 

j. La fondation d'une famille

 

i. le mariage ou l’union civile offre à la filiation une chance de cohérence et de solidité.

 

ii. Hors mariage ou l’union civile, le lien paternel est beaucoup plus fragile; sa définition oscille entre deux critères : la reconnaissance volontaire et la « preuve biologique ».

 

iii. Le mariage ou l’union civile offre d'emblée un cadre à la parenté. En l'absence de celui-ci, la trajectoire de l'histoire du couple a de fortes chances de ne pas coïncider avec celle de l'enfant. Reconnaître un enfant, c'est bien s'engager envers lui, mais que vaut un tel engagement si on laisse ouverte l'hypothèse de la précarité du couple, c'est-à-dire la possibilité qu'à plus ou moins long terme un des deux contractants soit séparé de lui ? Au nom d'une simple éthique de la responsabilité doit être appelée la cohérence entre l'engagement parental et l'engagement conjugal

 

iv. Statistiques Canada, dans Le Quotidien de Juin 1998, affirme que les unions libres constituent pour les enfants un environnement familial moins stable que les mariages. Le taux de séparation pour les couples en union libre est beaucoup plus élevé que pour les couples mariés.

(A) 63% des enfants ayant atteint l’âge de 10 ans et nés d’unions libres voient leurs parents se séparer, contre seulement 14% de ceux nés de parents mariés.

Au Québec, 37 p. 100 seulement des enfants nés entre 1983 et 1988 de parents en union libre ont connu la séparation de leurs parents avant d'avoir six ans, par opposition à 61 p. 100 en Ontario.

Néanmoins, les unions libres demeurent moins stables que les mariages.

En outre, bien que les unions libres soient moins instables au Québec, le fait qu'un plus grand nombre d'enfants naissent et sont élevés dans de telles unions (20% au Québec par rapport à 5% en Ontario dans le cas des cohortes de 1983-1988) annule clairement les avantages que peut procurer une stabilité relativement plus grande des unions libres au Québec.

 (B) 55% des enfants nés au Québec le sont d’unions libres, comparativement à 27% pour le reste du Canada; à l’âge de 6 ans ces enfants ont 4 fois plus de “chances” de voir leurs parents se séparer que ceux nés de parents légalement mariés.

(C) Les chances d’un enfant de grandir avec ses deux parents... dépendent directement de leur statut marital!

(D) La chercheuse Nicole Marcil-Gratton, de l’Université de Montréal ajoute que les parents peuvent trouver des bénéfices en ne se mariant pas, mais quand un couple se sépare, les enfants ne se séparent pas de leurs parents.

(E) La Santé des enfants Si l'union libre augmente les risques de séparation, on peut donc dire que les enfants sont plus à risque de vivre des séquelles dans leur développement lorsqu'ils sont issus d'unions libres que de mariages.

 

...les problèmes liés à l’éclatement des familles prennent une ampleur alarmante:

(A) -détérioration du bien-être général de l’enfant;

(B) -augmentation marquée du taux de suicide chez les adolescents;

(C) -recrudescence de la violence et de la délinquance juvénile;

(D) chute du rendement scolaire.... Les enfants de parents séparés comptent pour 60% des jeunes en difficulté d’apprentissage, pour une bonne part des décrocheurs, et pour plus de 85% des jeunes contrevenants! Au primaire, 60% des consultations auprès d’un psychologue concernent des enfants de parents séparés.

(E) 5 ans après l’éclatement du foyer, plus du tiers des enfants présentent des symptômes dépressifs; 10 ans plus tard bon nombre sont encore perturbés, instables, incapable de s’épanouir; 15 ans après, à l’âge adulte, beaucoup ont du mal à établir des relations amoureuses stables. (Sélection, sept.93, pp. 25-30)

(F) Issues défavorables de grossesse:

(Selon Statistiques Canada, Le Quotidien, 23 nov 2004):

Selon une récente étude sur les issues de la grossesse au Québec, les mères vivant en union libre étaient plus susceptibles de présenter des issues défavorables de grossesse que celles qui étaient mariées.

Les issues défavorables de grossesse comprennent la naissance d'enfants prématurés, l'insuffisance de poids à la naissance, l'insuffisance de poids par rapport à l'âge foetal, la mortinaissance, ainsi que la mortalité néonatale et post-néonatale.

Certaines des différences dans les issues défavorables de grossesse peuvent être liées au tabagisme maternel, qui est plus fréquent chez les femmes vivant en union libre que chez celles qui sont légalement mariées. Il est également possible que les mères vivant en union libre soient plus stressées pendant la grossesse en raison des relations qu'elles entretiennent, qui sont moins stables que celles des femmes mariées.

Les risques observés chez les mères vivant en union libre représentent un enjeu de santé publique plus important en raison de la proportion élevée et croissante des naissances parmi ces mères.

« L’un des premiers droits de l’enfant est de naître d’une relation d’amour, d’une relation où 2 personnes se sont données l’une à l’autre par amour ».

Myriam Terlinden. (Cohabiter ou se marier, p104)

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