top of page

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.

LES ARGUMENTS EN FAVEUR DE L’UNION LIBRE

 

a. À quoi ça sert de se marier?

À la place, se demander: à quoi ça sert de ne pas se marier?

 

b. Une séparation fait moins mal qu’un divorce.

FAUX

i. Une séparation, même envisagée dès le départ, fait toujours mal

ii. Elle est aussi difficile à vivre: les papiers ne font aucune différence

iii. Séparation veut dire: coupure, brisure, perte

 

c. Le vrai amour doit rester passion

On pense que l’amour n’est qu’une émotion. Quand les émotions partent, on conclut que l’amour n’est plus. FAUX. L’amour est un choix, les émotions suivent.

 

d. On veut rester libre

i. Cette liberté avantage seulement celui qui aime le moins!

 

ii. Impossible de construire un projet commun tant que l’autre s’estimera libre de tout quitter si l’envie lui en prend.

 

iii. Il y a ici incompréhension de ce que la vraie liberté est et n’est pas. Elle n’est pas un but en soi, mais un moyen. Un moyen de faire des choix pour s’accomplir, se réaliser.

Est vraiment libre celui qui n’est pas prisonnier de ses passions, de ses émotions, de ses peurs, des circonstances. Celui qui est libre choisit de donner une orientation à sa vie selon ce qui est réellement bon pour lui.

Si je me déclare libre de changer de partenaire quand je veux, je suis esclave de mes passions que je deviens incapable de contrôler. Je suis incapable de construire une histoire d’amour solide dans la durée.

 

iv. La liberté est un moyen d’exercer mes responsabilités. Ma liberté doit tenir compte de celle de l’autre. Je ne dois jamais utiliser l’autre comme un moyen pour satisfaire mon propre plaisir.

v. Le mariage dit: Je vais mourir pour toi. Je suis là pour donner. La cohabitation dit: Je suis là pour ce que je peux recevoir.

vi. La cohabitation manipule l'autre par le biais de l'insécurité et la peur. .Je veux que tu aies peur que je quitte si je n'ai pas ce que je veux.

 

C'est le cas de plusieurs femmes, qui laissent la liberté de l’autre nier le respect qu’elles méritent:

« J’aimerais me marier, mais mon copain ne veut pas. Il trouve l’institution du mariage sclérosée et sclérosante et estime qu’il n’a pas besoin de cela pour m’aimer vraiment. Je respecte ses opinions, même si pour moi, le mariage est important parce qu’il m’aiderait à authentifier mon engagement. Je ne peux pas lui imposer mes idées ». C, 31 ans.

Elle le respecte, mais ne se respecte pas; elle renonce à ce qu’elle croit et souhaite, renie ses convictions. Derrière cela, il y a la peur de perdre son partenaire.

« Trop de sécurité étouffe, mais trop d’insécurité inhibe ». Myriam Terlinden

 

e. La durée est l’ennemi de l’amour

La durée a un rôle de perfectionnement. La durée tue ou fait vivre. On a le choix!

 

f. S’essayer avant de s’engager:

 

i. L’essai ne peut protéger de l’échec, car le couple est en constante adaptation et évolution.

 

ii. Cette mentalité prédispose au divorce: je me marie avec toi si l’essai est concluant devient, après le mariage je reste marié avec toi tant que ça marche.

 

iii. On veut essayer la relation sexuelle, comme si elle était le ciment pour que ça marche, alors qu’elle est plutôt le résultat d’un couple qui marche et non la cause. Une mésentente sexuelle n’est pas la cause d’une crise, mais un symptôme d’un problème qui vient d’ailleurs.

Les rapports sexuels sans intimité sont comme un diplôme sans instruction. L’intimité rapproche plus deux personnes que le sexe. (Susan Page, Si je suis si formidable, pourquoi suis-je encore célibataire? Cité dans « cohabiter ou se marier » p. 52, de Myriam Terlinden, Éd. L’Emmanuel, 1998, 176 p.)

« La sexualité dissociée de l’amour durable se rapproche plus du fléau social (sida, suicide, avortement, familles monoparentales et pauvreté) que du progrès ». (Terlinden, p.63-64)

 

g. C’est moins compliqué légalement de se séparer que de divorcer.

 

FAUX.

i. Les couples en union libre ne bénéficient pas des protections reconnues par le Code civil du Québec aux couples mariés ou en union civile, telles que le partage du patrimoine familial ou l’obligation alimentaire entre conjoints.

 

ii. Vous ne pouvez hériter de votre conjoint de fait que si celui-ci vous a désigné comme héritier ou légataire dans un testament valide. En l’absence d’un testament, la succession sera répartie, selon le cas, parmi les héritiers légaux désignés dans le Code civil du Québec : ex-conjoint dont il n'a pas divorcé en bonne et due forme, enfants, père et mère, frères et sœurs, etc.

 

iii. Lors d’une rupture, le partage des biens peut se faire à l’amiable entre les conjoints. Évidemment, les choses se compliquent lorsqu’il y a désaccord sur ce point. En l’absence d’une facture ou d’une autre preuve similaire, c’est probablement le tribunal qui devra trancher le litige. Quoique la tâche puisse vous paraître astreignante, il est recommandé de conserver toutes les factures des biens que vous achetez pendant la vie commune et de vous assurer qu’elles soient établies à votre nom. En cas de litige sur le partage des biens acquis en commun, chaque conjoint peut s’adresser au tribunal au moyen d’une « action en partage ».

 

iv. « Un procès de séparation de conjoints de fait coûte plus cher et est plus long qu’un divorce et nécessite une preuve de comptabilité de la vie commune. On peut facilement engouffrer 40 000$, voire 50 000$ en frais d’avocats dans un tel procès, sans parler du coût émotif. Et l’histoire de notre vie devient alors publique: n’importe qui peut lire les moindres détails de notre cas sur internet. » (tiré de Coup-de-pouce, juin 2009 Conjoints de fait: connaître ses droits, Andrée-Anne Guénette, pp83-84)

v. Si vous n’êtes pas marié ou uni civilement et que vous vivez en union de fait, il peut s’avérer important que vous discutiez des modalités d’un contrat de cohabitation, parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Bien que l’union de fait ne soit réglementée par aucune législation particulière, le contrat de cohabitation constitue une bonne protection que d’autres documents juridiques viennent compléter.

 

vi. Plus simple, me direz-vous?? Alors « qu’une fois uni, un couple est libre! »

Eux qui voulaient se protéger du droit devront plus souvent que les époux recourir à celui-ci en matière de filiation, d'attestation de vie commune, d'acquisition de biens et, de façon beaucoup plus compliquée car moins encadrée, en cas de séparation.

 

vii. Voir https://www.educaloi.qc.ca/ce-quil-faut-savoir-quand-est-conjoints-de-fait

bottom of page