top of page

Le bonheur semble inversement proportionnel à la durée d’une vie commune sans engagement.

 

Comment expliquer cette fragilité?

a. Le choix circonstanciel du partenaire

Mise en ménage un peu par hasard; plusieurs études montrent que la plupart de ces couples s'établissent progressivement dans un logement qui devient commun : le processus commence en passant épisodiquement une nuit ensemble, puis l'un amène de plus en plus d'effets personnels chez l'autre pour finalement, ne plus repartir.

La mise en ménage, alors, n'est pas précédée d'une réflexion sur le pourquoi, le sens, le long terme.

Et beaucoup se réveillent, un matin, en se disant : " je me suis trompé(e), ce n'est pas elle (lui) qui me convient… "

 

b. L’absence de projet commun

Les cohabitations commencent de plus en plus tôt, à un âge où les jeunes n'ont pas encore vraiment décidé ce qu'ils voulaient faire de leur vie. Et à un moment donné, ils se rendent compte que leurs aspirations sont trop différentes pour être compatibles.

Exemple typique : les étudiants, qui, amoureux fous, se mettent en ménage durant le temps de leurs études. A la remise des diplômes, problème : l'un veut se spécialiser à l'étranger, alors que l'autre ne veut pas quitter un job qu'il a eu trop de mal à trouver. Que faire ? L'un veut des enfants tout de suite, l'autre pas. Que faire ? L'un veut se marier, l'autre pas. Que faire ? etc…Le plus souvent, ces divergences sur des questions essentielles de la vie provoquent la rupture, inattendue…

 

c. L'absence d’engagement

La plupart du temps, les cohabitants se réservent (plus ou moins consciemment) une porte de sortie : on reste ensemble tant que le couple est satisfaisant, on se quitte si ça devient trop difficile.

Nous reviendrons en détail sur la notion d’engagement.

 

d. La retenue dans le dialogue

L'amour ne peut s'approfondir que par le dialogue. Dialogue qui nécessitera parfois de sérieuses remises en question des amoureux. Est-il possible s'il remet en question, en même temps, la survie du couple ? Peut-être, pour celui qui a déjà " l'idée " de partir. Impossible pour celui qui redoute la rupture. Celui qui aime le plus, celui qui souhaite la durée, est inhibé. Il " écrase " de peur de décevoir l'autre. Ils risquent de se sentir inhibés chaque fois que, pour une raison ou une autre, ils ont envie de se mettre en colère, parce qu'à chaque dispute, la relation tout entière peut voler en éclat. Et le fossé d'incompréhension entre les deux partenaires grandit lentement mais sûrement.

 

C'est spécialement vrai en matière de sexualité : L'entente physique des couples se construit par un dialogue vrai. Or, comme beaucoup ne le savent pas, ils se taisent sur cette question, de peur de paraître " coincés ". Et n'évoluent pas…

 

e. La perte de confiance

Les échecs amoureux successifs tuent la capacité de faire confiance. La méfiance, l’incertitude et le doute sur l’autre s’installent.

 

f. Le pardon rendu plus difficile

Il est normal d’avoir des conflits dans un couple. Le pardon est une clé, mais le pardon est d'autant plus difficile quand il y en a un qui aime plus, celui qui veut aimer " pour toujours ", et qu’il doit trouver la force de pardonner à celui qui refuse l'engagement (Car souvent, un des deux aimerait s'engager dans le mariage).

 

bottom of page